Après les gelées de 1991, la fertilité de la vigne fut particulièrement élevée, ce qui annonçait une vendange abondante, de maturation difficile, et d'autant plus que l'été fut pluvieux.
1992 était une « année de vigneron »: la conduite de la vigne a été encore plus importante qu'à l'habitude, dans le processus de création du potentiel qualitatif des raisins.
Nos terroirs précoces ont permis la récolte de raisins sains, qui n'avaient pas eu à souffrir des
nouvelles pluies, importantes, de la deuxième quinzaine d'octobre.
Les méthodes culturales, les vinifications, ainsi que des assemblages rigoureux ont finalement permis d'obtenir des vins d'une qualité largement supérieure à celle que laissaient prévoir les conditions climatiques du millésime.